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Oser le glacis Istanbulite

La ville d’Istanbul, clé de voute entre l’orient et l’occident, s’étend devant vous comme une véritable échappatoire au monde uniformisé des routes bétonnées. Entrelacs de ruelles tortueuses et d’artères encombrées, la circulation turque

Si vous comptez prendre la route et vous épanouir dans le maelström de cette métropole, préparez-vous. Comme l’illustre un proverbe local, « Qui maîtrise la conduite à Istanbul, peut conduire partout dans le monde ». Voici donc cinq choses indispensables à comprendre avant d’embrasser l’asphalte turque.

Le permis de conduire international, un sésame omnipotent

A votre arrivée sur le sol turc, assurez-vous d’être mortifié d’un permis de conduire international. Bien que votre permis national soit reconnu, il est préférable de se munir du permis international pour fluidifier toute interaction avec la police. Les forces de l’ordre turques, malgré leur rôle indispensable, peuvent parfois faire preuve de zèle, exacerbé encore si la barrière de la langue s’invite dans les débats.

De la mer Baltique au Bosphore, une signalétique universelle

Agréablement, la signalisation routière turque fait très peu défaut à son vis-à-vis européen. Vous retrouverez donc la plupart des panneaux connus, à quelques particularités près, les termes indiqués sont bien évidemment en turc. Préparez-vous à vous familiariser avec « Dur » (Stop), « Yol » (Route), « Park Yapılmaz » (Stationnement interdit) et bien sûr « Tek yön », votre nouveau Saint Graal, l’équivalent de sens unique.

Les mœurs routières ou l’ardente désinvolture

Gageure majeure de la conduite turque, les us et coutumes locaux sont bien loin, très loin, de nos marques occidentales. Le gyrophare des klaxons est roi, dotant la voie publique de mélodies incessantes. Un concert de trompettes qui met de l’animation et donne une ambiance sonore unique à la ville. Vous devrez apprendre cette nouvelle langue urbaine où les mots s’expriment à coup de klaxons et d’appels de phares.

Le stationnement, septième art local

En Turquie, même si l’art de conduire se dessine comme une épopée pour les novices, l’art de se garer se révèle encore plus épique. Les places se font rares et les manoeuvres pour se faufiler dans un interstice libre relèvent parfois du miracle. Puis, un conseil en passant, évitez les zones signalées par un triangle rouge bordé de blanc, elles indiquent un stationnement interdit, sous peine de voir sa carlingue embarquée par les forces de l’ordre.

A la découverte des bizarreries routières

Pour finir sur une note plus pittoresque, la route turque offre des surprises qui prêtent au sourire. Ne soyez donc pas médusé si vous croisez des charrettes tirées par des ânes au beau milieu de l’autoroute, des piétons qui traversent avec désinvolture une voie rapide, et autre curiosité.

En conclusion, n’oubliez pas que conduire en Turquie est une expérience en soi. Prenez cela comme un jeu, un défi à relever, une aventure passionnante et riche en émotions. Alors, attachez votre ceinture et savourez chaque instant passé sur le bitume turc.