Le raki, l'alcool turc par excellence !

Considéré comme l’une des boissons nationales de la Turquie, il s’agit d’un alcool traditionnel à base de raisin et aromatisé à l’anis.

Il est consommé en Turquie, en Grèce, en Albanie, dans les Balkans et au Proche-Orient.

Quelle est la composition du raki ?

C’est un alcool turc composé d’eau-de-vie de raisin dans laquelle on a ajouté des graines d’anis.
Contrairement au vin qui consiste en une fermentation, il est principalement composé de suma de raisin, qu’on obtient par distillation.

D’où-vient-il ?

Son nom vient de l’arabe arak signifiant boisson, distillation ou boisson sucrée.
Il aurait plus de 300 ans et a été popularisé dans les tavernes de l’empire Ottoman.

Comment boire cet alcool turc ?

C’est une boisson qui se déguste en mangeant. Ce n’est ni un digestif, ni un vin.

On l’accompagne de mezzé (= hors-d’œuvre), qui sont des petites entrées chaudes ou froides, souvent avec du fromage blanc.

Il se marie également très bien avec les plats de poisson et de fruits de mer. Il peut se boire sec mais compte tenu de sa forte teneur en alcool (entre 40° et 55°) il est recommandé de le diluer avec de l’eau : un tiers de raki pour deux tiers d’eau bien fraîche.

Il est généralement servi dans un verre et l’eau dans un autre. Le mélange de l’alcool avec de l’eau donne une couleur blanche et laiteuse au breuvage, d’où son surnom de lait de lion.

Quelles sont les coutumes autour de cette boisson ?

Il existe différentes règles autour de cet alcool turc, qui n’est pas une simple eau-de-vie mais qui s’accompagne de tout un art de vivre.

On reste discret, on discute tranquillement, on évite de trop s’enivrer, on mange avec parcimonie et on déguste le breuvage à coup de petites gorgées. Le raki se boit plutôt le soir, quand le soleil commence à décliner, et surtout à plusieurs. On ne boit pas cet alcool tout seul, c’est un moment convivial, accompagné des principes de bonnes manières.

Depuis 2010, chaque second dimanche de décembre, cette boisson traditionnelle est célébrée lors d’un festival à Adana, au sud de la Turquie.